Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'amour au confessional !

Publié le par bigay Eric

L'amour au confessional !

En ce début d’après-midi, il faisait si chaud que je décidais d’aller me promener à Fourvière où se trouve la basilique, en remontant les magnifiques jardins en contrebas de la colline … Des sentiers sinueux, abruptes, une vue magnifique de Lyon …

Je croise nombres de gens venus comme moi profiter de la fraîcheur, sous les arbres qui bordent les allées… Je prends le temps d’admirer la faune et la flore si présente et si diverse … Je m’assois quelques instants sur un banc …

Je suis bien … Un sentiment de bien-être m’envahit … Des gens sont là, qui se cherchent, qui s’embrassent, se font des promesses, car c’est un lieu propice aux rencontres … C’est si beau de voir passer, ces deux personnes d’un âge avancé, qui se tiennent par la main, et se lance de petits regards timides, comme au temps de leurs premiers émois !

Soudain j’aperçois assis en face de moi, une personne qui me regarde … Depuis quand me regarde-t il ? Que veut-il ? J’étais perdu dans mes pensées, si loin de tout… je le regarde une dernière fois, je me lève et continue ma lente montée vers la basilique … Je ne me retourne pas mais je sens son regard, qui me transperce.. Je gravis les marches qui me mènent à l’entrée de la basilique, et bien que je ne sois pas croyant, l’architecture est si belle que je ne me lasse jamais de venir ici, le faire découvrir à mes amis …

Mon regard se tourne, je l’aperçois … Me suivrait-il ? Est-ce mon imagination ? Le soleil ? Je ne sais plus, je ne réfléchis plus, le temps passe, la quiétude de l’endroit me rassure, me donne des forces … j’entre, il entre à son tour … Je le sais maintenant, il me suit !

Pourquoi ? Il se signe… Tiens me dis-je il est croyant… Peu importe .. Je m’assois sur un banc … Il s’assoit près de moi, un regard, des yeux, le silence … je sens son souffle près de moi, mon cœur palpite, sa main me frôle … les gens ? Quels gens ? Plus rien n’a d’importance ! Ses doigts caressent ma main … Mon Dieu nous sommes dans un lieu saint …

Je me retourne, personne ne prête attention à nous, il se rapproche, me frôle, me sourit… je lui rend son sourire à mon tour … La fièvre me gagne, lui gagne du terrain … Soudain, je me lève … Je me dirige lentement vers le confessionnal, j’entre et m’assied … Il me faut du temps pour reprendre mes esprits ! Mon cœur palpite, s’emballe … La porte s’ouvre, il entre et referme la porte derrière lui … Puis plus rien … la pénombre … Il faut que mes yeux s’habituent, à qui, à quoi ? Ses mains me frôlent, me touchent me caressent … Je me pince …

C’est un rêve, je vais me réveiller bientôt … Le désir en moi s’éveille, je ne suis plus moi-même … Et si,on nous surprenait là en cet instant … Non, tout autour de nous n’est que silence …

Il est 16 h 00, les gens se recueillent … Ne pas faire de bruit, ne pas gémir lorsque dans sa main , mon sexe lui appartient … Je sens la sève monter en moi, comme quand le printemps arrive et que les arbres bourgeonnent pour se parer de leur plus beaux atouts … Il me caresse, enlève ma chemise, je suis nu, à demi nu … De sa langue, je sens cette chaleur lorsqu’il m’embrasse tendrement délicatement … Je suis entrain de rêver ! Non, je suis bien là et lui aussi ! Ne pas faire de bruit surtout …

Je sens mon pantalon glisser sur mes chevilles, je l’embrasse furieusement, sauvagement, j’ai envie de lui … Mes mains glissent le long de ce corps si frêle, jusqu’à troubler son moi le plus profond… Je le sens réagir, il me mordille l’oreille, son sexe me touche, je le touche …

Nos bouches se retrouvent, ma langue fond en lui, cette chaleur est insupportable … Ma langue poursuit sa course, mes mains sur ses fesses languissantes, presque gémissantes, ses tétons, le bas ventre, son sexe se dresse à moi … Je le prends, ma langue tourne autour jusqu’à l’embraser …. Je le sens gémir en silence, il me prend les mains et me serrent très fort, trop fort !

J’entends des bruits, de pas qui viennent, trop tard je ne peux l’empêcher à son tour de me rendre la pareil … Mon visage irradie de bonheur, j’aime cette sensation étrange que procure ce plaisir de sentir sa bouche, sa langue en moi, sur moi … Je ne suis plus moi, je me perds, je ne me contrôle plus… Ce désir m’envahit à travers ton mon corps, je le sens en osmose, nos deux corps communiant ensemble …

C’est gigantesque, immense !

Le confessionnal est étroit, pas prévu pour une étreinte, mais qu’importe, je le plaque contre une paroi, j’entre en lui, je le pénètre, sa bouche me cherche, ma langue va à sa rencontre … Il ne bouge plus, de mon désir intense enfouit au plus profond de sa personne, je lui donne ce plaisir tant attendu … Je ne me contrôle plus, lui non plus, mon désir vient, le sien aussi, ma main sur son sexe, je le sens en émoi, prêt à fondre de ce même plaisir que je ressens en ce moment …

Nous avons ce bonheur de connaître l’extase au même moment … Je l’embrasse, lui caresse les cheveux … Sa main cherche la mienne, nos doigts s’entrelacent, j’ai envie de l’aimer, de me reposer sur lui …

7 h 00. Le réveil sonne. Je regarde autour de moi, personne dans le lit … Je me frotte les yeux, mais il n’est pas là, plus là ! Ce fût un rêve merveilleux que je viens de vous conter, mais aussi un de mes fantasmes depuis de nombreuses années …

Alors qui sait …

© & ® 2008 Bigay Eric

Commenter cet article